Les Français et le chocolat : petites manies, grandes passions

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Pour les Français, le chocolat n’est pas simplement une confiserie. Ce sont des habitude, des rituels, un petit plaisir a priori quotidien, un geste anodin.  Le chocolat, on l’ouvre sans bruit, on casse une morceaux de carreaux sans témoin pour le savourer parfois avec un peu de honte… et souvent avec un sourire coupable.

 Bref, chacun a ses manies chocolatées. Et c’est justement ce qui rend le sujet si délicieux à découvrir…

femme allongée mangeant un carreau de chocolat dans son lit

Le carré de chocolat le soir

Commençons par le classique carré au chocolat à 22 heures, avant de s’endormir. Le moment où l’on se dit: « J’ai été bien aujourdhui » ou « tant pis, j’ai craqué dans la cuisine, on a qu’une seule vie ».

Noir intense, laitnoisette, caramel croquant… On trouve toujours une tablette qui traîne à la maison, même dans celle des “healthy”.

Le carré de chocolat du soir fait un peu office de verre de vin du cerveau: on ne le partage pas forcément, mais il clôture la journée avec tranquillité

La place du chocolat au travail

À domicile ou au travail, ce fameux coin « secret » dans lequel repose une tablette de chocolat d’appoint toujours là : le tiroir du bureau.

Le chocolat est considéré comme un ami, il accompagne le travailleur tout au long de sa journée :  quelques minutes creuses, des mails trop longs, ou des réunions interminables.

Certains vont jusqu’à dissimuler leur chocolat, littéralement, sous les dossiers, derrière les mugs, dans une boîte à thé… Au point de croire que son absence, va renforcer tout le plaisir à le retrouver.

Chocolat au bureau

Gestes du chocolat

chacun sa méthode croquer, casser ou laisser fondre, en effet ces gestes disent tout de notre rapport au plaisir

  • Les « croqueurs secs » qui attaquent sans préavis.
  • Les « fondants patients » qui font dissoudre sur la langue le carré.
  • Les « symétriques » qui mangent chaque carreau, selon l’ordre, comme un sudoku comestible en prenant le soin de bien découper le chocolat.

Et les « impulsifs » qui se disent juste « un morceau » et finissent à la moitié de la tablette, en scrollant un l’article comme celui-ci.

Rituels : petites signatures quotidiennes, comme dirait Georges Perec.

femme souriante tenant une tablette de chocolat dans les main
tablette de chocolat a côté d'un thermomètre

Chocolat au frigo ou à température ambiante ?

Le débat est animé. Pratiquement aussi controversé que le débat sur le pain au chocolat contre la chocolatine.

Certain·es apprécient le chocolat glacé, presque craquant, comme une expérience inédite en bouche.

Certains crient au sacrilège et défendent le chocolat souple, tiède, presque fondant, à laisser doucement s’épanouir sous la langue.

La vérité ? Chacun est libre de faire comme bon lui semble.

enfant blond français souriant levant la main
drapeau de la France bleu blanc rouge

Les excuses pour le chocolat

Ah, les petits ! L’excuse majeure des amateurs discrets.

  • « C’est destiné aux enfants. »
  • « Je prends du chocolat au lait pour mes neveux. »
  • « Ce calendrier de l’Avent ? » Euh… c’est un cadeau.

Cependant, il est généralement connu que ce sont souvent les enfants plus âgés qui déballent les paquets.

Et parfois, l’expression de joie sur le visage d’un adulte qui savoure un morceau de chocolat peut rivaliser avec celle d’un enfant face à un pot de pâte à tartiner.

Le chocolat dans l’histoire des Francais

L’histoire de la France avec le chocolat remonte à longtemps.

Une histoire tissée de sophistication, d’imagination, mais également de plaisirs simples.

C’est probablement pour cette raison que nous le consommons avec une discrète joie. Comme si ce petit carré disait, de sa propre voix :

« Je me fais du bien à moi-même. » Seulement pour moi. Et c’est tout à fait permis.

 

Et toi c’est quoi ta manies ?

Le chocolat, c’est une question individuelle. Un théâtre intime et modeste, une action quotidienne.

C’est également un lien qui nous unit.

Car au fond, que ce soit la tablette dissimulée dans le tiroir, le carré du soir ou le morceau qu’on lèche plutôt que croquer, on présente tous une certaine ressemblance.

Et cela, c’est peut-être la vérité la plus douce surtout si tu connais la recette de trois goûtés ultra simple.

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